Un récit inédit et palpitant de la conquête de l’Afrique
« Quel sort m’était réservé ? La forêt à conquérir ou la mortelle immobilité dans un poste perdu. Ce qu’il faut au soldat colonial, c’est l’espace, l’inconnu à pénétrer, malgré ou plutôt à cause de ce charme puissant du danger... »
Premier volume de la collection « Voix Oubliées », consacrée aux récits inédits de soldats, Un marsouin au Congo est le témoignage authentique du Lieutenant Clément envoyé, au début du XXe siècle, administrer un territoire gigantesque au cœur de la forêt congolaise. Préfacé par Bertrand Goy, africaniste reconnu, et illustré de nombreux documents d’époque (gravures, photographies, cartes...), ce « journal de bord » d’un officier sorti du rang nous plonge au cœur de la conquête du Congo.
Observant de l’intérieur la colonisation, ce militaire livre son expérience sans rien en occulter et offre ainsi un témoignage exceptionnel :
« Les souvenirs déjà lointains de ma campagne au Congo, je te les dédie. Je crains bien qu’ils ne perdent en passant par ma plume de soldat tout ce qui en faisait leur saveur particulière. Je vibrais en les racontant, tour à tour indigné et enthousiaste, aujourd’hui, hélas ! Mes illusions ont disparu. J’ai vu tant de fois les mêmes turpitudes, les mêmes lâchetés que plus rien ne m’étonne des incidents de la vie coloniale. »
Bertrand Goy est né et a vécu longtemps en Afrique. Membre de la Société des Africanistes, il est un spécialiste reconnu de l’histoire des arts primitifs, en particulier du Burkina Faso, du Mali et de la Côte d’Ivoire. Il collabore régulièrement à la revue Le Monde de l’art tribal et est l’auteur de nombreux ouvrages de référence sur le sujet, notamment Jaraï (Les Indes savantes, 2006) qui a reçu le prix Auguste Pavie de l’Académie des sciences d’outre-mer.
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Auteur : Lieutenant Clément
Préface : Bertrand Goy
Couverture : cartonnée sous jaquette
Nombre de pages : 176
Format : 14 x 19 cm
Illustrations : un cahier hors-texte
Articles de presse
« “Le pays que l’on aime est celui où l’on a souffert.” C’est sur ces mots que le lieutenant Clément (1871-1945) achève le récit inédit de son séjour dans la forêt congolaise entre 1902 et 1904. Retrouvés par hasard, ces souvenirs saisissent sur le vif un moment de la colonisation française en Afrique. »
Le Figaro Histoire
